Le lifting est une opération chirurgicale qui consiste à retendre les structures superficielles et profondes, au travers de cicatrices autour de l’oreille et dans les cheveux, dans le but d’obtenir un effet rajeunissement du visage.
Existe-t-il différents liftings ?
Pas vraiment dans le concept, mais dans la zone à traiter prioritairement, bien sûr !
On distingue le lifting temporal, temporo frontal, frontal, cervical, facial, cervico facial, malaire, etc.
Si la zone cible est elle différente, la technique ne varie pas beaucoup puisqu’il faut toujours décoller et replacer les tissus. Il n’y a pas de mini ou petit lifting même si le vocable est souvent rassurant. Ceci est facile à comprendre et comparable à la façon de refaire son lit.
Plus les cicatrices sont courtes et le décollement minime, moins le résultat sera harmonieux et durable dans le temps. Comme pour refaire un lit, ou vous soulevez a peine et tirez dans un coin, ou vous soulevez toute la couette et le lit sera impeccable
– Le lifting temporal a pour but essentiel de repositionner la queue du sourcil.
– Le lifting frontal remonte l’ensemble du front et des sourcils pour alléger le regard dans son ensemble.
– Le lifting cervical est axé essentiellement sur la région cervicale, mais demande également une reposition de la joue et de la bajoue.
– Le lifting malaire est un lifting particulier, différent des autres liftings, car il traite le milieu du visage et se fait par une cicatrice unique sous les cils de la paupière inférieure. Il s’adresse principalement à la femme plutôt jeune, évite des injections abusives, évite les cicatrices autour de l’oreille, mais demande une convalescence un peu longue. Il remonte verticalement la pommette et réduit la distance entre la paupière inférieure et la joue.
Y a-t-il des alternatives au lifting ?
L’inconvénient majeur du lifting est la création de dommages internes invisibles mais bien réel.
Par ailleurs, il laisse des cicatrices pas toujours invisibles, et c’est un acte chirurgical irréversible, dont le résultat est provisoire, car il n’empêche pas le vieillissement naturel
S’il n’y a pas vraiment d’alternative au lifting quand les stigmates du vieillissement sont importants, il existe néanmoins une alternative de plus en plus pratiquée : les fils tenseurs crantés permanents. Ils vont vraisemblablement révolutionner la prise en charge du vieillissement facial, et ce pour plusieurs raisons.
1) Parce-que posés tôt, ils peuvent éviter le vieillissement, en maintenant les structures tissulaires en place, et donc retarder ou permettre d’éviter le lifting chirurgical. La femme jeune peut en bénéficier, sans risque, ni dommage tissulaire.
2) Parce-que beaucoup de patients entre 40 et 55 ans n’ont que quelques petites imperfections et un relâchement minime qui ne justifient pas encore la chirurgie, avec tous les dommages et les cicatrices qu’elle génère. Les fils permanents donnent de superbes résultats, sans chirurgie, sous anesthésie locale avec quasiment pas d’éviction sociale! Le lifting peut donc attendre!
3) Parce-que de nombreux patients ne veulent pas entendre parler de lifting pour des raisons diverses qui leur incombent. Les fils, qui ne présentent quasiment aucun risque, apporteront toujours des améliorations visibles qui pourront contenter beaucoup de ces patients, même si le résultat est modéré, car il aura l’avantage de garantir le naturel sans l’excès souvent redouté.
4) Parce-qu’ils peuvent être associés aux techniques chirurgicales pour les optimiser, pour traiter une partie du visage sans chirurgie, pour optimiser le résultat, tant en qualité qu’en durabilité
Enfin ces fils peuvent permettre une élévation du sourcil, avec ou sans effet « cat eyes », sans chirurgie, sans cicatrice et sous anesthésie locale.
Retrouver un front lumineux, apaisé et rajeuni :
Le front représente à peu près un tiers du visage et est délimité par deux lignes qui sont d’une part l’implantation des cheveux et d’autre part les sourcils.
En fonction de ces limites, il y a donc des grands fronts et des petits fronts, variables d’un individu à l’autre. Le front peut être convexe, rectiligne ou légèrement concave avec un enfoncement au niveau de sa partie médiane.
Sa forme est importante car elle influence la perception d’âge et de féminité : un front convexe rappellera l’image du bébé ou de la poupée et donc aura tendance à évoquer la jeunesse. L’homme aura plutôt un front rectiligne ou concave. Il existe une harmonie entre le nez et le front. Un nez légèrement retroussé ne peut s’harmoniser qu’avec un front convexe, un grand nez avec une bosse va de pair avec un front droit ou brisé.
Cela explique les dysharmonies souvent ressenties dans les rhinoplasties où le nez est peut être joli mais ne va pas avec le reste du visage.
Le front est apprécié par sa taille et l’importance des rides plus ou moins profondes qui le parcourent. Un très grand front transmet souvent une impression d’âge car il symbolise une perte ou un recul des cheveux.
De la même façon, les rides horizontales et verticales entre les sourcils témoignent du comportement émotionnel de la personne : inquiétude, stress, etc. Un front très ridé va transmettre une notion négative d’âge par le fait que ces rides sont dues au soulèvement inconscient des sourcils pour lutter contre la chute des paupières avec le temps. Un front relativement lisse mais mobile, sans trop de rides, légèrement convexe et de taille moyenne va favoriser la perception de jeunesse
Ce sont tous ces éléments qu’il faut prendre en compte et analyser avant tout traitement.
S’il existe diverses procédures chirurgicales pour lisser le front (lifting), il est aussi possible de régler le problème sans chirurgie.
Les techniques douces non chirurgicales (light) :
Les traitements médicaux se réalisent grâce aux injectables, au cabinet : toxine botulique et acides hyaluroniques… Les suites sont simples.
L’acide hyaluronique permet de combler un front creux, pour le rendre convexe, d’avancer les arcades sourcilières pour diminuer des yeux globuleux ou optiquement la longueur du nez. Le remplissage des arcades sourcilières qui s’ossifient avec l’âge, élève le sourcil et rajeunit le regard.
La toxine botulique va agir essentiellement sur les rideaux bancals et une possibilité actuelle est de modifier la position des sourcils pour donner une apparence plus jeune. Il s’agira de baisser légèrement le tiers médian, de relever légèrement la lisière externe et d’éviter un écartement trop important de la tête de sorcière.
Les techniques chirurgicales, simples ou plus lourdes :
Les traitements chirurgicaux seront nécessaires dans très peu de cas :
- Le lifting frontal (endoscopique ou non avec cicatrices dans les cheveux) pour augmenter la taille du front, pour soulever les sourcils ou pour supprimer chirurgicalement des muscles trop forts (ride du lion).
- Le lifting temporal pour relever la queue du sourcil quand on ne peut le faire avec la toxine, et lisser la patte d’oie.
- Enfin, l’excision directe d’une languette de peau au-dessus du sourcil permet de le relever et de le mettre dans la position souhaitée. Cette opération se fait sous anesthésie locale. La cicatrice est cachée dans le sourcil. Sa sûreté et son efficacité sont très appréciables.
- Enfin et c’est une nouveauté, les fils tenseurs permanents peuvent repositionner le sourcil, ouvrir l’œil, changer légèrement la forme de l’œil, (yeux en amende ou « cat eyes »). C’est un acte qui se fait sous anesthésie locale, avec un résultat immédiat, au prix d’un petit gonflement toujours possible.