Un défaut mineur peut devenir un problème majeur
Si elle s’estime peu gâtée par la nature ou par la vie, une femme peut faire une fixation sur ce qu’elle pense être un défaut au niveau de sa poitrine.
Une femme avec une poitrine un peu forte et tombante qui exhibe ses seins avec amour les rendra beaux et désirables pour tout le monde. À l’inverse, une femme qui se drape de son paréo pour quitter sa serviette au soleil, et se lever en se tenant voûtée, va attirer un sentiment négatif ; cache-t-elle un problème ?
À tel point qu’elle peut en arriver à envisager une chirurgie qui lui permettrait de surmonter les problèmes liés à une anomalie physique réelle ou perçue.
Ce qu’elle recherche alors, c’est reprendre confiance en elle-même, en évacuant l’image peu flatteuse qu’elle a de son corps. Même si ce sentiment s’avère exagéré, il peut avoir été engendré par des expériences passées négatives impliquant ses seins.
Elle cherche donc, par cette perspective, à conquérir son autonomie, ou tout simplement à se démarquer des autres, à attirer l’attention, à se sentir moins ordinaire, être plus attractive. Accessoirement, elle espère se sentir sexuellement plus désirable.
Ce désir sera naturellement plus pressant si la morphologie a été affectée par un cancer, une maladie ou une blessure.
Mais une femme peut aussi entrer en rébellion contre les modifications corporelles liées au vieillissement ou aux conséquences de l’allaitement.
Lorsque ces questions prennent un poids écrasant dans la vie affective d’une femme, il est effectivement envisageable d’avoir recours à une procédure esthétique.
Même si une chirurgie mammaire n’apporte pas automatiquement le bénéfice psychologique attendu, dans la majorité des cas, la résolution des problèmes anatomiques apporte aux patientes une résolution complète de leur souffrance. Les altérations anatomiques produites par la chirurgie esthétique sont évidemment radicales, mais les changements émotionnels qui en découlent sont exponentiellement plus forts.